Actualités

Article de presse – source « Les Echos »

Article de presse – source « Les Echos »

Des arbres mal en point face au changement climatique

Le manque d’eau ralentit la croissance des arbres et provoque une hausse de leur mortalité, favorisant les incendies et les insectes ravageurs.

Il est grand temps de s’attaquer au problème : la forêt française est mal en point. Certes, la surface boisée dans l’Hexagone, qui représente 30 % du territoire métropolitain (17 millions d’hectares), augmente régulièrement (+21 % entre 1985 et 2022).

Mais l’état sanitaire des forêts se dégrade face au réchauffement climatique : « diminution de productivité, dépérissements massifs, risque d’incendie accru », pointe l’Académie des sciences dans un rapport paru en juin. Dans les forêts publiques 300.000 hectares sont touchés (30 fois la surface de Paris), estime de son côté l’Office national des forêts (ONF).

Selon le dernier inventaire forestier de l’IGN, le manque d’eau ralentit la croissance des arbres (environ -10 % en dix ans). Surtout, leur mortalité explose : +54 % sur la période 2012-2020, par rapport aux années 2005-2013.

Insectes tueurs

« Les sécheresses successives, plus fréquentes et plus intenses, affaiblissent les arbres », rappelle Philippe Ciais, chercheur au Laboratoire des sciences du climat et de l’environnement (LSCE) du CEA. « Elles favorisent aussi l’expansion d’insectes tueurs comme les scolytes qui déciment les épicéas, notamment dans l’Est du pays. »

Les arbres sont aussi menacés par des organismes toxiques comme la graphiose de l’orme, la chalarose du frêne, ou encore l’encre du châtaignier. « Apparu en Espagne et au Portugal, le nématode du pin [un ver microscopique] est aux portes du pays », relève également le Conseil supérieur de la forêt et du bois (CSFB), dans le rapport remis fin juillet au gouvernement.

Les sécheresses favorisent également les incendies. L’an dernier ont été détruits près de 60.000 hectares de forêt (contre 9.000 hectares par an en moyenne entre 2006 et 2021). « Les grosses tempêtes ont aussi un impact dévastateur, bien davantage que les incendies. Mais elles sont moins fréquentes », relève Philippe Ciais.

Eviter la catastrophe

Enfin, le renouvellement des forêts ralentit. Le déficit hydrique menace les nouvelles plantations : 38 % d’entre elles n’ont pas survécu l’an dernier. Le gibier, en très forte augmentation depuis quarante ans, « consomme en quantité importante les jeunes arbres », souligne l’ONF. Plus de 50 % des surfaces des forêts publiques souffrent d’un déséquilibre sur ce point.

Compte tenu du réchauffement climatique en cours, ces tendances vont se prolonger, relève l’Académie des sciences. Dans sa feuille de route sur la forêt, le Secrétariat général à la planification écologique (SGPE) estime qu’un tiers des chênes pédonculés et sessiles, deux tiers des hêtres, 60 % des sapins à basse et moyenne altitude et 90 % des épicéas ne pourront plus pousser sur leurs aires actuelles d’ici à 2050. C’est bien maintenant qu’il faut agir pour éviter la catastrophe.

Source « Les Echos »

Fête de la Nature – Moulins sur Tardoire – 26 mai 2023


Fête de la Nature – Mouthiers sur Boëme – 24 mai 2023


Assemblée Générale du CETEF – Vendredi 12 mai 2023 – Esse

Notre assemblée générale se tiendra le Vendredi 12 mai 2023 à 9h15 à la salle des fêtes de Esse. Vous trouverez, ci-dessous, l’invitation à télécharger.


Attention aux respects des règles – Condamnation d’un propriétaire !

https://www.actu-environnement.com/ae/news/coupes-rases-condamnation-penale-morvan-41273.php4

Pour l’action « LEADER GAL de l’Angoumois, le CETEF a bénéficié du soutien de l’Europe, du fonds LEADER et du Conseil Régional de Nouvelle-Aquitaine

https://www.europe-en-nouvelle-aquitaine.eu/fr

Pour l’action « Plan bocage Charente Limousine » le CETEF a bénéficié du soutien de l’Europe, du fonds LEADER et du Conseil Régional Nouvelle-Aquitaine.

https://www.europe-en-nouvelle-aquitaine.eu/fr